Les centrales électriques du Liban sont à l’arrêt à l’exception de celles de Zahrani et de Deir Ammar, dont la production est rythmée par des pénuries de carburant.

Électricité du Liban a annoncé mercredi avoir consommé ses réserves de carburant à un rythme plus rapide, étant donné qu’elle avait augmenté sa capacité de production pour couvrir les besoins des élections législatives. Dans un communiqué, elle a rappelé que l’électricité qui est actuellement générée par les usines de production dépend des quantités de carburants qui sont fournies par le ministère de l’Énergie et de l’Eau, conformément à l’accord d’échange conclu entre l’Irak et le Liban, de sorte que la production n’excède pas environ 40.000 tonnes métriques tout au plus. Afin d’éviter de tomber dans le noir total, des mesures préventives supplémentaires ont été prises, a souligné EDL.

Ainsi, la station de Deir Ammar a été arrêtée pour maintenir une production d’électricité minimale pendant quatre jours en transférant les opérations à la centrale électrique de Zahrani, et ce en attendant la livraison du carburant vendredi. Celui-ci devrait être déchargé lundi.

En effet, le vendredi 20 mai le pétrolier " Sealion I " devrait arriver dans les eaux territoriales libanaises. Dès son arrivée, il devra commencer à décharger sa cargaison à l’embouchure de l’usine de Zahrani, après que les sociétés de contrôle chargées par la Direction générale des pétroles de prélever des échantillons à bord et d’effectuer des tests de laboratoire se soient assurées que les carburants répondent aux normes. Il ne reste plus qu’à espérer que la cargaison du pétrolier soit déchargée. Le gazole devrait être déchargé avant lundi soir (23 mai), afin d’assurer l’approvisionnement minimum en courant électrique.

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