L’Union européenne a annoncé vendredi avoir sanctionné les branches militaires du Hamas et du Jihad Islamique pour des "violences sexuelles généralisées" lors de l’attaque du 7 octobre contre Israël. Parallèlement, le Trésor américain a annoncé des sanctions contre les dirigeants des unités offensives de cybernétique et de drones du Hamas ainsi que contre le porte-parole du groupe.

Des combattants des Brigades al-Qods, branche armée du Jihad Islamique, de l’unité Nukhba du Hamas et des Brigades al-Qassam, branche armée du Hamas, ont "commis des violences sexuelles et sexistes généralisées, de manière systématique, en les utilisant comme arme de guerre", indique l’UE.

Le Hamas et le Jihad islamique figurent déjà sur la liste des "organisations terroristes" désignées par l’UE.

Les trois entités palestiniennes ont été ajoutées à la liste des sanctions de l’Union européenne en matière de droits humains, qui concerne 104 individus et 26 organisations de différents pays.

L’UE indique que les exactions commises par les combattants du Hamas incluent "le viol et le meurtre de mineures, la mutilation de cadavres et la mutilation génitale". Elle a également accusé les assaillants d’"enlèvement ciblé de femmes et de jeunes filles".

"Le Trésor, en coordination avec nos alliés et partenaires, continuera à cibler les réseaux de facilitation du Hamas partout où ils opèrent, y compris dans le domaine cybernétique", a déclaré Brian E. Nelson, sous-secrétaire d’État au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier.