Haniyeh: le Hamas est à Gaza «pour durer»
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Mercredi, le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh a affirmé que le mouvement islamiste, était «là pour durer» et qu’il déciderait avec d’autres factions palestiniennes de la gouvernance à Gaza après la guerre avec Israël.


Ismaïl Haniyeh a ajouté que l’issue des pourparlers sur un cessez-le-feu était incertaine, car Israël «insiste pour occuper le point de passage de Rafah et amplifier son agression» dans le territoire palestinien.


La population, menacée de famine et plusieurs fois déplacée depuis le début de la guerre, est de nouveau sur les routes à la recherche d’un nouveau refuge, même s’«il n’y a pas d’endroit sûr à Gaza», selon l’ONU.


Quatre Palestiniens ont été tués jeudi matin dans un bombardement israélien qui a visé leur domicile, dans le centre de Rafah, a indiqué l’hôpital de cette ville située à la lisière sud du petit territoire palestinien, où sont retranchés les derniers bataillons du Hamas selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.


À Jérusalem-Est, un individu a tenté en vain d’attaquer au couteau un agent de la police aux frontières avant d’être «neutralisé» par les forces de l’ordre israéliennes, a rapporté tôt jeudi la police israélienne sur X. Aucun policier n’a été blessé, selon la même source.


M. Netanyahou est déterminé à lancer une offensive terrestre d’envergure à Rafah. Inquiets pour la population civile, les États-Unis, comme une grande partie de la communauté internationale, sont opposés à une telle offensive dans cette ville située à la frontière égyptienne, où s’entassent des centaines de milliers de déplacés.


L’incertitude plane autour de l’après-guerre à Gaza. Si M. Netanyahou ne veut pas en parler «tant que le Hamas n’est pas détruit», son ministre de la Défense, Yoav Gallant, s’est dit opposé à ce qu’Israël exerce un «contrôle» militaire ou civil sur la bande de Gaza une fois la guerre terminée et a appelé à une alternative palestinienne au Hamas.


Les dirigeants de la Ligue arabe se retrouvent jeudi à Manama, à Bahreïn, pour un sommet dominé par la guerre à Gaza. Ils s’étaient déjà réunis en novembre en Arabie saoudite et avaient condamné l’offensive d’Israël, tout en s’abstenant d’énoncer contre lui des mesures économiques et politiques punitives.


Avec AFP


 

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