Des chefs des groupes de "l’axe de la résistance" ont débattu de la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas au cours d’une réunion, tenue mercredi à Téhéran, en marge des funérailles du président iranien, Ebrahim Raïssi, ont annoncé jeudi des médias officiels.

Cet axe obstructionniste rassemble les alliés de l’Iran dans sa lutte contre Israël, notamment le Hamas, le Hezbollah, les Houthis et des groupes chiites irakiens.

Les chefs de ces mouvements se sont réunis après avoir assisté aux cérémonies organisées mercredi à Téhéran pour rendre hommage au président Raïssi, décédé dimanche dans un crash d’hélicoptère dans le nord-ouest de l’Iran.

"Lors de cette réunion, la situation politique, sociale et militaire à Gaza (…), ainsi que le rôle de l’axe de la résistance ont été discutés", a indiqué la télévision d’État Irib.

La tenue de la réunion a été également annoncée par la chaîne Al-Manar du mouvement islamiste libanais, qui a diffusé des photos.

"La poursuite du jihad et de la lutte jusqu’à la victoire complète de la résistance palestinienne à Gaza, avec la participation des groupes de l’axe de la résistance a été affirmée" par les participants, selon Irib.

Pour l’Iran, étaient présents à la réunion le général Hossein Salami, commandant des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique, ainsi que le général Esmaïl Qaani, commandant de la force Al-Qods, la branche des opérations extérieures des gardiens.

Ont également participé, le numéro deux du Hezbollah, Naïm Qassem, le porte-parole des Houthis, Mohammed Abdel Salam, et le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qui avait été auparavant reçu par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei. Des représentants du Jihad islamique et de groupes irakiens y ont aussi assisté, selon l’agence Fars.

Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre, le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, lui aussi décédé dans le crash d’hélicoptère, avait multiplié les déplacements dans la région, notamment au Liban et en Syrie, alors que Téhéran s’affichait comme le premier soutien du Hamas.

Avec AFP