"Nous nous dirigeons vers une vaste campagne d’une intensité ou d’une autre", a notamment déclaré M. Netanyahou.
Au cours de la discussion, d’autres responsables des services de sécurité ont aussi déclaré qu’un règlement politique ne suffirait pas à ramener les habitants chez eux. Selon la chaîne 13, les deux principaux paramètres devant déterminer le début de cette campagne sont les capacités de l’armée israélienne, déjà aux prises sur de multiples théâtres, ainsi que sa légitimité au niveau international.
Les responsables du cabinet estiment toutefois que l’extension de la guerre à la frontière avec le Liban nécessitera une réduction de la présence militaire à Gaza.
Néanmoins, l’hypothèse d’une extension du conflit reste loin de faire l’unanimité au sein du cabinet. Selon le média israélien KAN News, M. Netanyahou reste en désaccord sur ce point avec son ministre de la Défense, Yoav Gallant.
Par ailleurs, la réunion du gouvernement qui devait avoir lieu dimanche pour discuter de la situation dans le nord a été reportée à lundi, selon la chaîne israélienne numéro 12.
Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas, les affrontements transfrontaliers entre Israël et le Hezbollah ont provoqué le déplacement de dizaines de milliers de Libanais et d’Israéliens, et font craindre depuis des mois un embrasement régional.
Depuis octobre, les violences ont fait 623 morts au Liban, selon un décompte de l’AFP, et 50 morts côté israélien, d’après l’armée.