Cynthia Zarazir, députée de la contestation nouvellement élue, s’en est pris sévèrement, le mardi 26 juillet, sur son compte Facebook, à certains députés dont elle n’a pas précisé l’identité ou l’alignement politique. Elle a affirmé que "depuis mon élection au Parlement, je n’ai reçu aucun respect !". Mme Zarazir a donné certaines preuves de "leur haute moralité" qui se traduit, selon elle, par :

  • Les propos malveillants à son égard de la part de certains députés loyalistes.
  • Un bureau (qui lui a été attribué) qui s’est avéré sale et rempli de magazines Playboy ainsi que de préservatifs usagés.
  • Les moqueries sur son nom de famille
  • L’absence de place de parking pour garer sa voiture

Enfin, Mme Zarazir s’est demandée: " S’ils traitent ainsi un élu, alors comment traiteront-ils le peuple qui n’a même plus de voix ? ".

Le débat lors de la première réunion législative du Parlement le mardi 26 juillet a viré aux insultes. Halima Kaakour, députée de la contestation, qui avait été invitée par le président de la Chambre Nabih Berry à "s’assoir et à se taire", a réagi en qualifiant l’attitude de M. Berry de " patriarcale ", un mot ayant suscité d’intenses débats au sein de l’hémicycle. C’est l’intervention et l’altercation entre Mme Zarazir et M. Kabalan Kabalan (député d’Amal) qui a considérablement envenimé la situation : M. Kabalan a traité Mme Zarazir de " cafard ", faisant allusion, selon Mme Zarazir, au nom de famille de la députée.