Une vive tension prévaut depuis vendredi entre des miliciens du Hezbollah et des habitants de Rmeich, l’un des principaux villages maronites du Liban-Sud.
Les frictions ont commencé lorsque des jeunes de la localité ont entrepris de rassembler du bois et des bûches pour les vendre et s’assurer des revenus face à la crise économique que traverse le pays. Ils en ont été empêchés par des membres d’une association prétendument écologique qui a pris pour nom "Vert sans frontières". Cette dernière n’est autre qu’une couverture à la milice du Hezbollah qui a établi une position fixe sur une hauteur surplombant le village.
Après la saisie des bûches, des jeunes de Rmeich ont réclamé la restitution du bois. Les membres de l’association "écologique" se sont aussitôt rendus sur la place du village, à bord de cinq voitures 4x4, et ont brandi leurs armes face aux habitants qu’ils ont menacés en criant: "Nous pouvons brûler Rmeich et forcer ses habitants à l’exode en cinq minutes." Une vive tension a opposé les deux parties et l’armée est rapidement intervenue pour éviter tout dérapage, obligeant les miliciens "écologiques" à quitter les lieux.
Un certain nombre d’habitants de Rmeich ont demandé, samedi, sur les réseaux sociaux, aux casques bleus de la Finul de contribuer, avec l’armée, à protéger la population face aux miliciens armés positionnés autour du village. Notons que l’association "écologique" a installé depuis un certain temps sa position sur un terrain privé appartenant à l’un des habitants de Rmeich. Celui-ci a tenté à plusieurs reprises de récupérer son terrain, mais en vain.
Cette tension coïncide, convient-il de relever, avec la campagne acharnée menée ces derniers jours contre le patriarcat maronite par des partisans du Hezbollah sur les réseaux sociaux. Cette campagne, au ton haineux, a été lancée au lendemain de l’affaire de l’archevêque maronite de Haïfa et de la Terre Sainte, Mgr Moussa el-Hage, qui avait été appréhendé il y a une dizaine de jours au poste de la Sûreté générale de Ras Naqoura, à la demande du juge Fadi Akiki. Mgr Hage était rentré au Liban le 18 juillet, transportant des aides en nature et en espèce aux familles des Libanais qui se trouvent en Israël depuis l’an 2000.
En fin de journée, des informations ont fait état d’une réunion entre des représentants du Hezbollah et des pôles d’influence du village et du conseil municipal de Rmeich pour faire baisser la tension.
Commentant l’incident, les Forces libanaises ont dénoncé « une campagne menée par des réseaux sociaux affiliés au Hezbollah contre le parti et son chef, Samir Geagea, les accusant d’être à l’origine de l’incident ». Dans un communiqué, les FL affirment qu’elles ne sont pas impliquées dans l’incident. « Le Hezbollah semble voir les Forces libanaises dans ses rêves et s’emploie à déformer les faits », ont conclu les FL.
En soirée, le conseil municipal de Rmeich a assuré que les habitants du village « sont soucieux de la coexistence ». Dans un communiqué, il a dénoncé l’incident, assurant qu’il « n’a aucune dimension politique », appelant les autorités concernées à « enlever les positions illégales » dans les bois autour du village.
Le conseil municipal de Rmeich a estimé que « le manquement, depuis 1969, de l’État à ses devoirs et à ses responsabilités envers ses citoyens, notamment dans les villages frontaliers, entraîne de pareilles tensions ». « Les institutions publiques et les forces armées légales sont seules responsables de l’application des lois et de la répression des infractions et des agressions, et nulle autre partie », a-t-il conclu.
Les frictions ont commencé lorsque des jeunes de la localité ont entrepris de rassembler du bois et des bûches pour les vendre et s’assurer des revenus face à la crise économique que traverse le pays. Ils en ont été empêchés par des membres d’une association prétendument écologique qui a pris pour nom "Vert sans frontières". Cette dernière n’est autre qu’une couverture à la milice du Hezbollah qui a établi une position fixe sur une hauteur surplombant le village.
Après la saisie des bûches, des jeunes de Rmeich ont réclamé la restitution du bois. Les membres de l’association "écologique" se sont aussitôt rendus sur la place du village, à bord de cinq voitures 4x4, et ont brandi leurs armes face aux habitants qu’ils ont menacés en criant: "Nous pouvons brûler Rmeich et forcer ses habitants à l’exode en cinq minutes." Une vive tension a opposé les deux parties et l’armée est rapidement intervenue pour éviter tout dérapage, obligeant les miliciens "écologiques" à quitter les lieux.
Un certain nombre d’habitants de Rmeich ont demandé, samedi, sur les réseaux sociaux, aux casques bleus de la Finul de contribuer, avec l’armée, à protéger la population face aux miliciens armés positionnés autour du village. Notons que l’association "écologique" a installé depuis un certain temps sa position sur un terrain privé appartenant à l’un des habitants de Rmeich. Celui-ci a tenté à plusieurs reprises de récupérer son terrain, mais en vain.
Cette tension coïncide, convient-il de relever, avec la campagne acharnée menée ces derniers jours contre le patriarcat maronite par des partisans du Hezbollah sur les réseaux sociaux. Cette campagne, au ton haineux, a été lancée au lendemain de l’affaire de l’archevêque maronite de Haïfa et de la Terre Sainte, Mgr Moussa el-Hage, qui avait été appréhendé il y a une dizaine de jours au poste de la Sûreté générale de Ras Naqoura, à la demande du juge Fadi Akiki. Mgr Hage était rentré au Liban le 18 juillet, transportant des aides en nature et en espèce aux familles des Libanais qui se trouvent en Israël depuis l’an 2000.
En fin de journée, des informations ont fait état d’une réunion entre des représentants du Hezbollah et des pôles d’influence du village et du conseil municipal de Rmeich pour faire baisser la tension.
Commentant l’incident, les Forces libanaises ont dénoncé « une campagne menée par des réseaux sociaux affiliés au Hezbollah contre le parti et son chef, Samir Geagea, les accusant d’être à l’origine de l’incident ». Dans un communiqué, les FL affirment qu’elles ne sont pas impliquées dans l’incident. « Le Hezbollah semble voir les Forces libanaises dans ses rêves et s’emploie à déformer les faits », ont conclu les FL.
En soirée, le conseil municipal de Rmeich a assuré que les habitants du village « sont soucieux de la coexistence ». Dans un communiqué, il a dénoncé l’incident, assurant qu’il « n’a aucune dimension politique », appelant les autorités concernées à « enlever les positions illégales » dans les bois autour du village.
Le conseil municipal de Rmeich a estimé que « le manquement, depuis 1969, de l’État à ses devoirs et à ses responsabilités envers ses citoyens, notamment dans les villages frontaliers, entraîne de pareilles tensions ». « Les institutions publiques et les forces armées légales sont seules responsables de l’application des lois et de la répression des infractions et des agressions, et nulle autre partie », a-t-il conclu.
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