Ils ont été nombreux à répondre à l’appel de l’association Jabalna pour célébrer dimanche, à Maasser el-Chouf, la journée nationale de la dabké. Libanais et étrangers ont passé une journée pas comme les autres dans le cadre féérique de ce village du Chouf où l’ambiance était à la fête.

L’événement, organisé en partenariat avec la réserve biosphère du Chouf, avait été interrompu pendant deux années consécutives en raison de la pandémie et de la crise financière.

"La foule n’est pas aussi nombreuse que lors des éditions précédentes auxquelles prenaient part près de vingt mille personnes", explique à Ici Beyrouth, la présidente de l’association Jabalna, Yolla Noujeim, heureuse de retrouver le même esprit festif malgré tous les contretemps. Qu’à cela ne tienne. La journée a été un véritable succès.

À l’entrée de l’esplanade, les petits producteurs locaux ont exposé des produits artisanaux et des plats traditionnels faits maison. Au déjeuner, les manakich, la hrissé (du blé cuisiné avec de la viande de mouton) entre autres, suivis de plusieurs sortes de confiture pour le dessert, ont fait la joie des petits et des grands.

L’après-midi, les troupes de dabké ont défilé gracieusement devant les membres du jury appelé à choisir la plus belle chorégraphie. Après une longue délibération, la seule troupe performant la dabké palestinienne a remporté le premier prix.

Comme lors de chaque fête libanaise, la journée s’est terminée en beauté suite au célèbre appel: "Tous à l’arène pour danser!" Et là, tout le monde s’est éclaté.