L’opposant saoudien, Ali ben Hachem, qui avait adressé mardi des menaces contre l’ambassade d’Arabie saoudite au Liban, est revenu à la charge vendredi, alors que les autorités poursuivent leur enquête pour déterminer s’il se trouve ou non au Liban.

Sur son compte Twitter, il a de nouveau annoncé que le siège de la chancellerie est dans sa ligne de mire. Il a toutefois indiqué qu’il se trouve actuellement en Syrie.

Au Liban, les agents de l’ordre avaient perquisitionné jeudi une demeure où l’opposant saoudien était soupçonné de se réfugier, à Nabatieh. Elle était vide.

Ali ben Hachem a réaffirmé vendredi que ses menaces se justifient par le fait qu’il avait lui-même reçu des menaces des services des renseignements saoudiens, lesquels l’avaient averti, selon ses dires, qu’ils comptaient s’en prendre à sa famille et à lui-même s’il continuait de critiquer les politiques du royaume.

Le mardi 23 août, un message vocal avait circulé sur les réseaux sociaux émanant d’un homme qui menaçait de mener une attaque terroriste contre l’ambassade d’Arabie saoudite à Beyrouth.

Selon un communiqué du bureau de presse du ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, cet homme a été identifié comme étant Ali ben Hachem ben Salman al-Hajji, un Saoudien qui fait l’objet de poursuites judiciaires dans son pays qui l’accuse d’avoir perpétré des actes terroristes.