Le chef d’État-major de l’armée israélienne, Aviv Kochavi, a menacé dimanche soir "le gouvernement libanais et le Hezbollah", affirmant qu’ils "subiront les conséquences en cas d’atteinte à la souveraineté d’Israël, à ses intérêts et à sa population".

"Au Liban, c’est le Hezbollah, classé par de nombreux pays comme étant une organisation terroriste, qui agit", a poursuivi Aviv Kochavi lors de la cérémonie de passation de pouvoir au commandement régional du Nord. "Il a déjà pris le contrôle de plusieurs parties du Liban. Pratiquement, c’est la partie qui définit la politique sécuritaire du Liban."

Aviv Kochavi a en outre constaté que sur le plan sécuritaire, "le Hezbollah a pris le Liban en otage" et que celui-ci "paie un double prix sur le plan sécuritaire et économique". Par conséquent, a-t-il estimé, la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies n’est pas appliquée. Il a dénoncé à cet égard la présence massive de l’arsenal militaire du Hezbollah au Liban-Sud, dans la banlieue sud et la Békaa.