Le Front de la liberté a estimé que "la fin du mandat du président de la République Michel Aoun doit marquer le début d’un nouveau sexennat", soulignant que "tout avis contraire mettra le pays en péril". "La personne du nouveau président, ses idées et son expérience sont cruciales à ce stade", a insisté le Front de la liberté à l’issue de la réunion hebdomadaire de son conseil directeur. Dans un communiqué, il a estimé que "les prérogatives réduites du chef de l’État n’affectent pas son rôle". De même, "les convoitises étrangères n’affaiblissent pas sa capacité à préserver l’unité et la souveraineté du Liban, à condition qu’il soit fédérateur, responsable, fiable, libéré de toute soumission, patriotique et intègre". Selon le Front de la liberté, il doit surtout être "porteur d’un projet de sauvetage" pour remettre le Liban sur la carte économique mondiale et redonner aux Libanais confiance en leur pays.

Pour le Front de la liberté, la communauté maronite compte de nombreuses personnes auxquelles s’appliquent les caractéristiques susmentionnées et qui sont capables, "en coopération avec les différentes parties de sauver le Liban" et de "reconstruire un État sur des bases scientifiques pour servir et protéger tous les Libanais sans exception". "Le Parlement n’a qu’à bien choisir loin des conseils et des ingérences extérieures, a insisté à cet égard le Front de la liberté. Il doit, pour ce faire, placer l’intérêt et l’avenir du Liban au-dessus de toutes les considérations."

"Présenter sa candidature à la présidentielle en ces circonstances est un acte de sauvetage et un devoir national", insiste le Front de la liberté, qui appelle toutes les autorités politiques à "faciliter la tenue de cette échéance dans les délais constitutionnels".