Deux heures d’entretien entre le leader du parti des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, entouré de plusieurs députés FL, et une délégation des députés issus de la contestation pour discuter des perspectives de la présidentielle.  Cette réunion a été la plus longue parmi les rencontres que les députés issus de la contestation ont tenues avec les autres blocs parlementaires.

Les deux camps sont d’accord sur un point:  il faut élire un président " désigné au Liban ", capable de diriger le pays, ayant une forte personnalité qui lui permettrait de " préserver la souveraineté du Liban et lancer un plan de réformes global " .

À l’issue de la rencontre qui s’est déroulée à Meerab, le député du " bloc du changement " Wadah Saddek a affirmé que les deux parties ont " une vision commune concernant l’impact que la présidentielle aura sur le sauvetage du pays ". Selon M. Saddek, il a également été question durant la réunion de la phase post-présidentielle et de la nécessité de mettre en place un plan de redressement économique global.

Le député de Beyrouth a par ailleurs souligné que la première phase de leur initiative s’est terminée avec les FL et qu’ils débuteront la semaine prochaine l’étape cruciale des discussions avec les blocs parlementaires au sujet des personnalités présidentiables.

De son côté, le député FL Ghassan Hasbani s’est félicité de la rencontre " malgré le fait qu’ils soient issus de milieux différents ", soulignant que cette initiative " peut mener à des solutions de sauvetage pour le pays, notamment pour le choix d’un nouveau président de la République ". Et d’ajouter : " Les Forces libanaises avaient déjà défini les caractéristiques du prochain président qui doit être clair, transparent, audacieux et capable de prendre des décisions solides et difficiles. Nous voulons un président de sauvetage qui ne soit pas soumis et contrôlé et qui soit en mesure de protéger et d’appliquer la Constitution, en priorité. "