S’agissant du tracé de la frontière maritime sud avec Israël, sujet central de ses rencontres avec les responsables internationaux en marge des travaux de l’Assemblée générale des Nations Unies, Najib Mikati a confirmé à la chaine libanaise MTV les nettes avancées au niveau des négociations, " mais l’essentiel reste dans le résultat, et certains éléments à finaliser, attendent des réponses officielles pour que nous puissions prendre les décisions adéquates ".

Le Premier ministre désigné Najib Mikati a exprimé l’espoir que les réunions prévues entre lui et le président de la République Michel Aoun la semaine prochaine aboutissent à " clore le dossier de la formation du gouvernement ". Ce dossier " ne nécessite plus beaucoup de débat et le pays a besoin d’un cabinet qui puisse, dans la mesure du possible, faire face aux problèmes dont nous souffrons et que nous souhaitons résoudre en coopération avec la Chambre ", a-t-il déclaré dans une interview à la chaine libanaise MTV vendredi à New York.

Il a en outre plaidé pour la tenue de la présidentielle dans les délais. " Certes, cette échéance ne résoudra pas tout, mais elle constitue un pas essentiel dont j’ai valorisé l’importance devant tous les chefs d’Etat et responsables que j’ai rencontrés " en marge des travaux de l’Assemblée générale des Nations Unies. " Je leur ai demandé de mettre leurs contacts à profit pour que cette échéance soit honorée ", a-t-il ajouté.

S’agissant du tracé de la frontière maritime sud avec Israël, sujet central de ses rencontres avec les responsables internationaux, Najib Mikati a confirmé les nettes avancées au niveau des négociations, " mais l’essentiel reste dans le résultat, et certains éléments à finaliser attendent des réponses officielles pour que nous puissions prendre les décisions adéquates ".

Il a dit avoir également plaidé pour que les négociations avec le Fonds monétaire international aboutissent et confirmé en outre " la volonté de la Banque mondiale d’aider le Liban " pour améliorer l’approvisionnement en électricité.

Pour ce qui est du don de 600 mille tonnes de fuel iranien, Najib Mikati a précisé qu’il s’agit bien d’un " don gratuit sans conditions ". Mais il a fait état " d’un problème mineur lié à la qualité du produit ", qui en retarde la livraison, en espérant qu’il se résolve " parce que nous en avons besoin ".