Le directeur général de la Sûreté générale Abbas Ibrahim a annoncé que son service devrait " recevoir entre 50.000 et 100.000 nouveaux passeports " vers la mi-novembre, soulignant que " ce sera une percée partielle " dans la crise des passeports qui dure depuis plus d’un an. Il a également affirmé qu’un " million de passeports devraient être livrés dans les quatre prochains mois ".

En 2021, un nouvel accord a été conclu avec une société étrangère chargée de l’impression de passeports libanais selon les critères internationaux, le Liban ne disposant pas de firme capable d’exécuter ce travail dans les conditions exigées mondialement. Or, un conflit sur le montant du paiement qui doit être versé en devises étrangères retarde les livraisons de passeports.

Dans un entretien exclusif à Ici Beyrouth le 21 septembre dernier, le ministre sortant de l’Intérieur Bassam Maoulaoui avait indiqué que " 200.000 passeports seraient livrés début novembre, 800.000 fin décembre et un autre million à l’été 2023 ".

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Abbas Ibrahim, qui a reçu une délégation de l’ordre des rédacteurs menée par Joseph Kossaïfi, a en outre exprimé l’espoir qu’un gouvernement de pleins pouvoirs sera formé. Soulignant que l’élection d’un président de la République permettrait de " surmonter ce problème ", il a appelé à l’élection d’un " président consensuel dans les délais constitutionnels ".

Le général Ibrahim a en outre souligné que le Liban compte 2.080.000 Syriens, dont des réfugiés. Il a précisé à cet égard que le mécanisme mis en place en 2017 pour permettre le retour des réfugiés syriens dans leur pays sera repris. Il a noté que " la prochaine vague comprendra 1.600 déplacés ". " Nous attendons une réponse des autorités syriennes pour décider de la date du retour ", a-t-il conclu.