Le cheikh Nabil Kaouk, membre du Conseil exécutif du Hezbollah, s’en est pris jeudi aux États-Unis et à l’Arabie saoudite, les accusant de "tout faire pour empêcher le Liban de sortir de la crise dans laquelle il se débat" et "d’œuvrer à interdire aux Libanais de dialoguer et de s’entendre".

Le cheikh Kaouk a ainsi estimé que ce qui se passe lors des séances parlementaires consacrées à l’élection d’un nouveau chef de l’État "prouve que les ambassades américaine et saoudienne continuent de bloquer l’élection d’un chef de l’État dans les délais constitutionnels". Il a souligné dans ce cadre que les deux ambassades et leurs suppôts veulent "imposer un candidat de défi et de confrontation et mener le pays à la discorde". "Tout le monde sait que les deux ambassades ont engagé la présidentielle sur la voie la plus difficile et la plus longue", a insisté le cheikh Kaouk.

"Nous voulons élire un président qui ne soit pas soumis aux ambassades et qui ne cherche pas à plaire à une quelconque chancellerie", a-t-il conclu.