L’accord frontalier entre le Liban et Israël constitue une "reconnaissance" de fait de l’État hébreu par Beyrouth, a affirmé jeudi le Premier ministre israélien Yaïr Lapid. "Il s’agit d’un accomplissement politique, ce n’est pas tous les jours qu’un État ennemi reconnaît l’État d’Israël dans un accord écrit et ce, devant l’ensemble de la communauté internationale", a déclaré M. Lapid au début d’un Conseil spécial des ministres qui doit officiellement entériner l’accord.

"L’État d’Israël a gagné aujourd’hui en termes de sécurité, d’économie, de diplomatie et d’énergie", a ajouté M. Lapid, actuellement en campagne pour les législatives du 1er novembre.