Des députés de l’opposition s’apprêteraient à boycotter la séance parlementaire de jeudi, qui portera sur la lettre que l’ancien président de la République, Michel Aoun, a adressé à la Chambre dimanche, date à laquelle il est sorti du palais de Baabda, à en croire des informations qui circulent depuis mardi matin.

Ces derniers se sont réunis lundi soir au QG du parti Kataëb à Saïfi pour s’entretenir sur l’échéance présidentielle et la séance parlementaire de jeudi. Étaient présents Samy Gemayel, Rami Fanj, Adib Abdel-Massih, Ihab Matar, Walid Baarini, Salim el-Sayegh, Achraf Rifi, Mohamad Sleiman, Marc Daou, Najat Saliba, Nehmat Frem, Abdel Aziz el-Samad, Sajih Attieh, Ahmad el-Kheir, Nabil Badr, Michel Daher, Fouad Makhzoumi, Imad el-Hout, Bilal el-Hocheimy, Ghassan Skaff, Waddah el-Sadek, Nadim Gemayel, Jean Talouzian, Jamil Abboud, Ahmad Rustom, Elias Hankache et Michel Moawad.

"Compte tenu de la situation dangereuse que traverse le pays et des enjeux auxquels sont confrontés les Libanais, les participants à la réunion ont estimé nécessaire d’exprimer leur refus catégorique de voir le Liban entraîné dans des conflits d’ordre confessionnel, d’autant que les compétences qu’assume le gouvernement en cas de vacance à la présidence sont déjà définies dans la Constitution", peut-on lire dans un communiqué publié à l’issue de la rencontre.

Les élus ont également insisté sur l’importance d’élire un nouveau président de la République dans les plus brefs délais afin "d’assurer le bon fonctionnement des institutions". Ils ont appelé à cet effet le président de la Chambre Nabih Berry "à multiplier le nombre de séances électorales".