Grandes oubliées du gouvernement, les prisons subissent de plein fouet, comme tous les autres pans de la société libanaise, les effets dramatiques de la crise qui secoue le pays. Manque de moyens, d’électricité, d’hygiène et de soins, surpopulation carcérale dépassant parfois les 200%… les 25 centres pénitentiaires que compte le Liban sont à bout de souffle.

Pour discuter de la situation, une conférence a été organisée le 2 novembre à la Maison de l’avocat de Beyrouth, en présence du ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, et de plusieurs représentants des autorités judiciaires libanaises.

Malheureusement, l’événement n’a pas permis de faire avancer le dossier. Le ministre s’est contenté de faire un constat, certes précis, mais déjà connu de tous, de l’état déplorable des prisons.