Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a relancé mercredi son projet de conférence internationale pour le Liban, sous l’égide des Nations unies. À l’ordre du jour de cette réunion "l’application de l’accord Taëf dans l’esprit et dans la lettre, ainsi que l’application des résolutions 1680 (relative à la délimitation des frontières entre le Liban et la Syrie et à l’établissement des relations diplomatiques, NDLR), 1559 (qui appelle au respect de la souveraineté et de l’indépendance politique du Liban, NDLR) et 1701 (qui a mis fin au conflit entre Israël et le Liban en 2006, NDLR) du Conseil de sécurité des Nations unies pour trouver une solution au dossier des réfugiés syriens au Liban, à la cause palestinienne et pour proclamer la neutralité du Liban".

En visite officielle en Jordanie, Mgr Raï a souligné que "le Liban souffre de l’absence d’un pouvoir capable d’exercer ses responsabilités, ce qui a permis l’émergence de plusieurs centres de décision et des forces de facto et mené au partage du gâteau". Soulignant que "le Liban supporte un lourd fardeau économique", Mgr Raï a mis en garde contre "l’identité du Liban qui est menacée" et "sa démographie qui change en raison de la présence d’un demi-million de Palestiniens et d’un million et demi de Syriens".

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