Ghassan Atallah, député du bloc parlementaire Liban Fort, a déclaré mercredi que "le Hezbollah avait promis au Courant patriotique libre de ne pas prendre part au conseil des ministres, mais il n’a pas tenu sa promesse". "Ce qui s’est passé est anticonstitutionnel", a-t-il insisté dans une interview accordée à la chaîne télévisée al-Jadeed, au lendemain de la tenue lundi d’un Conseil des ministres consacré à des dossiers urgents.

"Il est triste que le Hezbollah pense que ces réunions feront pression sur le Courant patriotique libre pour qu’il accepte les noms avancés pour la présidentielle" (le chef des Marada, Sleiman Frangié, est le candidat du Hezbollah pour la présidentielle, NDLR), a ajouté M. Atallah. "Les règles du CPL ne change pas sous la pression", a-t-il insisté, soulignant que le président du gouvernement d’expédition des affaires courantes, Najib Mikati, exécute les ordres du tandem Amal-Hezbollah.