©Photo trouvée sur les réseaux sociaux
Les provocations qui ont eu lieu samedi soir à Achrafieh, sous le prétexte de célébrer la qualification du Maroc aux demi-finales de la Coupe du monde, ont suscité une vague de réactions politiques indignées.
Une cinquantaine de motards avaient afflué en soirée près du sapin érigé Place Sassine, en klaxonnant et scandant des slogans religieux, selon des témoins présents sur les lieux. Ils ont été refoulés par des habitants du quartier, après des altercations musclées, qui ont fait des blessés parmi les fauteurs de troubles. Les forces de l’ordre sont intervenues, et ont rétabli le calme.
Le député Nadim Gémayel (Kataëb) a estimé que « ce qui s’est passé à Achrafieh n’est pas une célébration de la qualification du Maroc, qui nous a réjouis, mais revêt d’autres connotations que nous refusons ». Il a appelé les forces de sécurité à se « déployer pour éviter ce qui va au-delà du sport ».
Pour sa part, le député Ghassan Hasbani (Forces libanaises) a dénoncé « les provocations qui ont eu lieu Place Sassine», ajoutant : «Achrafieh n’est pas une place ouverte à tous vents et ses habitants ne resteront pas les bras croisés, en dépit de leur attachement à la paix et à la joie de vivre ». « Ces provocations, visant à susciter des tensions confessionnelles sous prétexte de compétitions de football, ne doivent pas se répéter. Achrafieh n’est pas un point de passage pour la discorde entre les citoyens », a-t-il ajouté.
Le député Jihad Pakradouni (FL) a également mis l’accent sur le fait « qu’Achrafieh n’est pas un bouc-émissaire, ni un lieu ouvert à des pratiques refusées par tous les Libanais », ajoutant que le pays n’a pas besoin de plus de tension, surtout en cette période de fêtes. Remerciant les forces militaires et sécuritaires pour leurs efforts, il les a appelées à jouer un rôle préventif pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.
Le député Achraf Rifi a, de son côté, critiqué "les voix de l'obstructionnisme qui laissent entendre que ceux qui sont entrés à Achrafieh faisaient partie de notre ligne politique. Achrafieh sait qu'il s'agissait des brigades de la sédition, les reconnaissant par leurs drapeaux et par leurs chants. Salutations à Achrafieh et à ses habitants, ainsi qu'à Beyrouth, qui est inébranlable face à la discorde et à la tutelle ".
Le président du Conseil national pour la levée de l’occupation iranienne, l’ancien député Farès Souhaid, a souligné que « celui qui a pris la décision de l’attaque contre Achrafieh est stupide et ne sait pas que ‘le Liban de l’excédent de force’ s’arrête aux frontières des autres communautés». Il a, dans un tweet, rendu hommage aux habitants d’Achrafieh.
Le président de l’association Nawraj, et ancien commandant en chef des Forces libanaises Fouad Abou Nader, a pour sa part dénoncé « l’invasion barbare d'Achrafieh, au timing et objectifs suspects ». Qualifiant ce qui s’est passé de « répréhensible et totalement inacceptable", il a estimé que « cet incident montre que nous souffrons toujours d'un problème fondamental et profond dans notre système politique, que les politiciens évitent d'aborder. »
Le Parti national libéral a également dénoncé les provocations de samedi, soulignant « qu’Achrafieh n’est pas une boîte à lettres, ni un point de passage pour les démagogues ou les dialogues imposés». « Si vous n’avez pas lu l’histoire, demandez à ceux qui vous ont précédés », a ajouté le PNL.
#LIBAN - Vague d’indignation après les provocations Place #Sassine #Achrafiehhttps://t.co/t8yVRyBcPC pic.twitter.com/CyJgXR6lcU
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— Ici Beyrouth (@Icibeyrouthnews) December 11, 2022
Une cinquantaine de motards avaient afflué en soirée près du sapin érigé Place Sassine, en klaxonnant et scandant des slogans religieux, selon des témoins présents sur les lieux. Ils ont été refoulés par des habitants du quartier, après des altercations musclées, qui ont fait des blessés parmi les fauteurs de troubles. Les forces de l’ordre sont intervenues, et ont rétabli le calme.
Le député Nadim Gémayel (Kataëb) a estimé que « ce qui s’est passé à Achrafieh n’est pas une célébration de la qualification du Maroc, qui nous a réjouis, mais revêt d’autres connotations que nous refusons ». Il a appelé les forces de sécurité à se « déployer pour éviter ce qui va au-delà du sport ».
Pour sa part, le député Ghassan Hasbani (Forces libanaises) a dénoncé « les provocations qui ont eu lieu Place Sassine», ajoutant : «Achrafieh n’est pas une place ouverte à tous vents et ses habitants ne resteront pas les bras croisés, en dépit de leur attachement à la paix et à la joie de vivre ». « Ces provocations, visant à susciter des tensions confessionnelles sous prétexte de compétitions de football, ne doivent pas se répéter. Achrafieh n’est pas un point de passage pour la discorde entre les citoyens », a-t-il ajouté.
Le député Jihad Pakradouni (FL) a également mis l’accent sur le fait « qu’Achrafieh n’est pas un bouc-émissaire, ni un lieu ouvert à des pratiques refusées par tous les Libanais », ajoutant que le pays n’a pas besoin de plus de tension, surtout en cette période de fêtes. Remerciant les forces militaires et sécuritaires pour leurs efforts, il les a appelées à jouer un rôle préventif pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.
Le député Achraf Rifi a, de son côté, critiqué "les voix de l'obstructionnisme qui laissent entendre que ceux qui sont entrés à Achrafieh faisaient partie de notre ligne politique. Achrafieh sait qu'il s'agissait des brigades de la sédition, les reconnaissant par leurs drapeaux et par leurs chants. Salutations à Achrafieh et à ses habitants, ainsi qu'à Beyrouth, qui est inébranlable face à la discorde et à la tutelle ".
Le président du Conseil national pour la levée de l’occupation iranienne, l’ancien député Farès Souhaid, a souligné que « celui qui a pris la décision de l’attaque contre Achrafieh est stupide et ne sait pas que ‘le Liban de l’excédent de force’ s’arrête aux frontières des autres communautés». Il a, dans un tweet, rendu hommage aux habitants d’Achrafieh.
Le président de l’association Nawraj, et ancien commandant en chef des Forces libanaises Fouad Abou Nader, a pour sa part dénoncé « l’invasion barbare d'Achrafieh, au timing et objectifs suspects ». Qualifiant ce qui s’est passé de « répréhensible et totalement inacceptable", il a estimé que « cet incident montre que nous souffrons toujours d'un problème fondamental et profond dans notre système politique, que les politiciens évitent d'aborder. »
Le Parti national libéral a également dénoncé les provocations de samedi, soulignant « qu’Achrafieh n’est pas une boîte à lettres, ni un point de passage pour les démagogues ou les dialogues imposés». « Si vous n’avez pas lu l’histoire, demandez à ceux qui vous ont précédés », a ajouté le PNL.
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