Le gouvernement d’expédition des affaires courantes s’est engagé à mettre en œuvre un dispositif devant en principe régler le problème de la pénurie de certains médicaments utilisés pour le traitement de maladies chroniques, notamment le cancer.

Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, et son ministre de la Santé, Firas Abiad, ont tenu mardi une réunion consacrée à ce dossier, en présence d’une délégation de l’hôpital de l’Université américaine (AUH) conduite par Fadlo Khoury, président de l’AUB.

Cette réunion fait suite à une tournée que M. Mikati avait effectuée dans le centre de traitement des maladies cancéreuses de l’AUH, où il avit pris connaissance des difficultés auxquelles les patients sont confrontés, à cause de l’absence de certains traitements.

Au terme des délibérations, M. Abiad a annoncé à la presse que le gouvernement s’est engagé à soutenir les personnes atteintes de cancer ainsi que les institutions qui les accueillent, en dépit du manque de moyens. Dans ce contexte, il a expliqué qu’une partie du problème peut être réglé grâce à la mise en œuvre du système de traçabilité des médicaments destinés à ces patients. Ce système permet au ministère de la Santé de couvrir les besoins d’un grand nombre de malades, a-t-il poursuivi, sans écarter la possibilité qu’il soit développé pour s’étendre à d’autres médicaments et traitements.

Parallèlement, pour améliorer les services fournis aux patients atteints de maladies chroniques, le ministère envisage d’organiser une réunion élargie en présence des parties directement concernées par le traitement des cancers. M. Abiad a notamment cité les tiers payants, les hôpitaux et les associations. Le but de ces assises est de parvenir à des décisions communes pour un règlement optimal.

Le ministre a conclu en mettant en garde contre le recours au marché noir ou à l’étranger pour acquérir des médicaments, lesquels sont le plus souvent frelatés et nuisibles aux patients, a-t-il averti.