Le bureau politique du parti Kataëb a estimé qu’"une opportunité se présente pour le Liban de réédifier le pouvoir exécutif, à commencer par l’élection d’un président de la République et la formation d’un gouvernement, malgré les circonstances difficiles que traverse le pays".

"Le Hezbollah souhaite élire un chef de l’État qui protège sa formation, ses armes et ses réseaux de contrebande. Le Liban a besoin d’un président qui puisse traiter les problèmes auxquels il fait face sans délai et en assumant les responsabilités qui lui incombent", peut-on lire dans un communiqué publié par le parti à l’issue de sa réunion hebdomadaire.

Les Kataëb ont également dénoncé la manière dont été traitées mardi les familles des victimes de la double explosion du port de Beyrouth, qui réclament que justice soit faite alors que celle-ci est otage d’un groupe qui camoufle les crimes qu’il a commis envers les Libanais. "Nous demandons au Conseil supérieur de la magistrature de nommer des juges de la Cour de cassation en contournant les pressions et les ingérences politiques, et de permettre au juge d’instruction, Tarek Bitar, de se ressaisir du dossier afin que la vérité autour de l’explosion survenue le 4 août éclate au grand jour".