
À l’occasion du 43ᵉ anniversaire de l’assassinat de Bachir Gemayel, plusieurs responsables politiques ont rendu hommage au président élu, tombé le 14 septembre 1982.
Le Premier ministre, Nawaf Salam, a écrit sur X: «Plus de quatre décennies se sont écoulées depuis l’assassinat du président Bachir Gemayel… son slogan demeure: le Liban sur 10 452 km².»
«Les assassinats politiques sont l’antithèse de la liberté et de la démocratie auxquelles nous aspirons», a-t-il ajouté, avant d’insister sur le fait que «le Liban ne pourra tourner la page de son passé douloureux qu’à travers la vérité et la réconciliation, pour mettre fin à l’ère du déni et de la violence politique».
De son côté, le ministre de l’Information, Paul Morcos, a rappelé qu’en commémorant «l’assassinat du président cheikh Bachir Gemayel, nous voyons aujourd’hui le Liban franchir pour la première fois des étapes concrètes vers ce que le président martyr souhaitait: reconstruire l’État et affirmer son autorité».
Le chef des Kataëb, le député Samy Gemayel, a quant à lui déclaré que «quarante-trois ans après son martyre à la Maison des Kataëb, Bachir a triomphé et, avec lui, le Liban libre, souverain et indépendant».
«Ce n’est pas un hasard si les présidents Bachir Gemayel et René Moawad ont été assassinés quelques jours après leur élection: l’objectif était le même: consolider l’occupation, l’hégémonie et la tutelle, et empêcher l’avènement d’un État libre, souverain et indépendant, maître de ses armes et de ses décisions», a, pour sa part, affirmé le député Michel Moawad. «Mais 43 ans après l’assassinat de Bachir, le Liban, pays, État et projet, commence à triompher de ceux qui ont voulu, dans le sang, en faire une simple arène pour leurs intérêts», a ajouté ce dernier.
Parallèlement, le député Kataëb Salim Sayegh a déclaré à la station de radio Voix du Liban: «Nous avons commencé à mesurer les conséquences de l’assassinat du président Bachir Gemayel dès l’annonce de sa mort. Notre génération de résistants a vécu cet événement comme une perte qui dépasse celle d’un homme, d’un dirigeant ou d’un président élu. Ce qu’il a accompli et représenté dans la conscience libanaise, pas seulement chrétienne, constitue un événement historique irréparable.»
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