Le procureur de la République, Ghassan Oueidate, a adressé lundi une lettre au procureur financier Ali Ibrahim dans laquelle il lui demande que des avis judiciaires immédiats soient délivrés aux services de sécurité (Forces de sécurité intérieure, Sûreté générale, sécurité de l’État, Douanes, services de renseignements de l’armée) afin de mener des enquêtes préliminaires et de sanctionner les changeurs au noir qui "portent atteinte à la monnaie nationale".

Le juge Oueidate a également réclamé que ces personnes soient arrêtées et interrogées par le parquet financier pour que la justice puisse prendre son cours.

Toutefois, la question qui se pose demeure la même depuis 2019: est-ce que l’État libanais a les moyens de sa politique concernant le contrôle des changeurs illégaux, notamment dans les régions sous l’emprise totale du Hezbollah? N’est-il pas plus important de redresser le pays et d’élire un président de la République avant d’appeler à la mise en œuvre de mesures superficielles qui ne changent en rien la réalité de la crise politique que traverse le pays depuis près de trois ans?

 

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