Le député Faysal el-Sayegh a déclaré mardi que "le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, œuvre à débloquer l’échéance présidentielle en avançant les noms de personnalités réputées pour leur transparence et leurs convictions, qui pourraient ouvrir la voie du dialogue avec le camp adverse afin de pouvoir élire un président pour tous les Libanais".

Dans un entretien accordé à la radio Voix de tout le Liban, le député du PSP a réitéré l’importance d’élire un chef de l’État capable de réaliser des réformes, respecter la Constitution et l’accord de Taëf, assainir les relations du Liban avec les monarchies du Golfe, notamment l’Arabie saoudite, et assurer le retour du pays au sein de la communauté internationale.

"Plusieurs noms de candidats ont été proposés par les différents partis politiques, ce qui met en exergue leur disposition à engager des concertations au sujet de la présidence, à l’exception du chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, qui s’est contenté d’avancer sa candidature", a-t-il indiqué.

"Aujourd’hui, c’est au Hezbollah d’entamer une démarche pour débloquer l’échéance", a estimé M. Sayegh, assurant que "le président de la Chambre, Nabih Berry, a un rôle à jouer pour faciliter cette nouvelle étape". "La réunion de Walid Joumblatt avec M. Berry qui est prévue aujourd’hui s’inscrit d’ailleurs dans ce contexte. Il s’agit principalement de convaincre le Hezbollah de discuter d’éventuelles candidatures pour parvenir à une entente."

Toutefois, Faysal el-Sayegh a tenu à préciser que la candidature du député Michel Moawad est toujours de mise. "Le PSP et M. Moawad sont d’accord pour opter pour un nouveau candidat si l’opportunité se présente", a-t-il conclu.