©Des miliciens du Hezbollah en pleine action à Beyrouth
Après avoir pris le contrôle du port de Beyrouth pendant des décennies, après y avoir introduit et entreposé, selon des sources de l'opposition, des armements et des matières hautement explosives, causant la destruction de plusieurs quartiers de la capitale, le Hezbollah, bras armé de la République Islamique d’Iran, s’emploie à torpiller les investigations et à entraver le cours de la justice dans cette affaire. Cette milice, qualifiée par nombre de pays occidentaux de "terroriste et mafieuse", prend le peuple libanais en otage, mais aussi son pays, sa vie, et ses institutions étatiques. Elle utilise désormais l’appareil d’Etat et ses structures contre les citoyens. Elle les agresse dans leurs quartiers, leurs rues et leurs maisons, pour ensuite faire arrêter ceux qui se défendent ; parfois-même ceux qui ne font que s’indigner et dénoncer.
La milice d’occupation confisque le carburant, les médicaments, détourne les subventions de l’Etat, appauvrit le peuple, anéantit ses institutions et structures éducatives, hospitalières, financières et culturelles. Elle cherche à remplacer son secteur bancaire et à supprimer son libéralisme économique et culturel, ainsi que son pluralisme qui constituent les piliers et la raison d’être de ce pays. Elle cherche à arracher le Liban à son appartenance méditerranéenne pour l’enfermer dans l’impérialisme totalitaire de la République Islamique d’Iran. C’est la destruction systématique de tout ce qui a été construit durant des siècles pour édifier le Liban et pour élaborer son identité. Le Hezbollah est un cancer qui commet un crime contre l’humanité, un génocide blanc qui vide le pays de son peuple par l’exode, et ceci en versant le sang par phases successives et bien calculées.
Car lorsque l’appauvrissement et la famine ne suffisent plus, il est fait appel aux armes. Après des accrochages avec les sunnites à Khaldé, au sud de Beyrouth le 1er août 2021, et avec les druzes à Chouaya, au Sud-Liban, à peine cinq jours plus tard, la milice iranienne ressent le besoin de s’attaquer à la composante chrétienne dont l’aptitude à résister incarne l’espoir des autres composantes du pays.
Une horde de miliciens sortis par centaines est lancée le 14 octobre 2021 contre les quartiers chrétiens de Beyrouth-Est. Elle est aussitôt suivie quelques jours plus tard, le 18 octobre, de menaces proférées par le secrétaire général du Hezbollah qui brandit « 100 000 combattants entrainés et armés », en précisant qu’il s’agit là seulement des éléments ayant la nationalité libanaise. Il y a encore les étrangers qui sont entrainés sur le territoire national en violation de toutes les lois. Ces menaces seront suivies d’un déploiement de miliciens sur les hauteurs du Kesrouan à la mi-novembre. Le Hezbollah, comme extension de la garde révolutionnaire iranienne, cherche à soumettre par la contrainte et la violence, les populations qui s’opposent à son projet totalitaire, soit sans doute 70% des Libanais.
L’Etat kidnappé est paralysé, lorsqu’il n’est pas carrément aux ordres de cette force d’occupation. Les Libanais sont dépouillés et abandonnés à eux-mêmes. Les jeunes qui ont résisté face à la razzia milicienne du 14 octobre sont tous arrêtés par les services de l’armée, alors que les agresseurs jouissent toujours de leur liberté. Le tribunal militaire est devenu un outil entre les mains de l’occupant de plus en plus arrogant. Pour un rien, un civil est traduit en cours martiale et déchu de ses droits les plus élémentaires. Au Liban, un peuple est en danger et la communauté internationale est coupable de sa non-assistance. Certain pays, comme la France, en sont conscients et, pour se déculpabiliser, essayent de rejeter la responsabilité sur les dirigeants libanais, eux-mêmes otages, collaborateurs ou bourreaux.
La communauté internationale, et surtout l’Occident, n’ont plus le droit de se dérober. Un crime est en cours et, après la série d’attentats contre toutes les composantes de la souveraineté nationale depuis 2005, la situation atteint aujourd’hui son paroxysme. Et pourtant, depuis septembre 2004, la résolution 1559 du Conseil de Sécurité des Nations Unies exige clairement, en plus du retrait des troupes étrangères, « le désarmement et la dissolution de toutes les milices libanaises et non-libanaises ». En août 2006, la résolution 1701 reprend les closes de la 1559 dont le désarmement des milices. De plus, le Hezbollah est placé sur la liste des organisations terroristes de plusieurs pays dont les Etats Unis, le Royaume-Uni, l’Australie, certains pays européens, six monarchies du Golfe et, depuis le 11 mars 2016, par les Etats de la Ligue arabe.
Il est grand temps que les agents iraniens soient contraints de quitter le territoire libanais avec les éléments afghans et houthis qu’ils y ont introduits. Lorsque le chef du Hezbollah annonce avoir un minimum de 100 000 miliciens prêts à se déchainer contre la population, les instances internationales n’ont plus le droit de faire la sourde-oreille ou de prétendre que le problème du Liban se résume à une affaire de corruption. Ces instances se doivent de prendre des mesures coercitives dans l’urgence afin de protéger les civils, même si cela nécessiterait la mise en application du chapitre 7 de la Charte des Nations Unies.
La milice d’occupation confisque le carburant, les médicaments, détourne les subventions de l’Etat, appauvrit le peuple, anéantit ses institutions et structures éducatives, hospitalières, financières et culturelles. Elle cherche à remplacer son secteur bancaire et à supprimer son libéralisme économique et culturel, ainsi que son pluralisme qui constituent les piliers et la raison d’être de ce pays. Elle cherche à arracher le Liban à son appartenance méditerranéenne pour l’enfermer dans l’impérialisme totalitaire de la République Islamique d’Iran. C’est la destruction systématique de tout ce qui a été construit durant des siècles pour édifier le Liban et pour élaborer son identité. Le Hezbollah est un cancer qui commet un crime contre l’humanité, un génocide blanc qui vide le pays de son peuple par l’exode, et ceci en versant le sang par phases successives et bien calculées.
Car lorsque l’appauvrissement et la famine ne suffisent plus, il est fait appel aux armes. Après des accrochages avec les sunnites à Khaldé, au sud de Beyrouth le 1er août 2021, et avec les druzes à Chouaya, au Sud-Liban, à peine cinq jours plus tard, la milice iranienne ressent le besoin de s’attaquer à la composante chrétienne dont l’aptitude à résister incarne l’espoir des autres composantes du pays.
Une horde de miliciens sortis par centaines est lancée le 14 octobre 2021 contre les quartiers chrétiens de Beyrouth-Est. Elle est aussitôt suivie quelques jours plus tard, le 18 octobre, de menaces proférées par le secrétaire général du Hezbollah qui brandit « 100 000 combattants entrainés et armés », en précisant qu’il s’agit là seulement des éléments ayant la nationalité libanaise. Il y a encore les étrangers qui sont entrainés sur le territoire national en violation de toutes les lois. Ces menaces seront suivies d’un déploiement de miliciens sur les hauteurs du Kesrouan à la mi-novembre. Le Hezbollah, comme extension de la garde révolutionnaire iranienne, cherche à soumettre par la contrainte et la violence, les populations qui s’opposent à son projet totalitaire, soit sans doute 70% des Libanais.
L’Etat kidnappé est paralysé, lorsqu’il n’est pas carrément aux ordres de cette force d’occupation. Les Libanais sont dépouillés et abandonnés à eux-mêmes. Les jeunes qui ont résisté face à la razzia milicienne du 14 octobre sont tous arrêtés par les services de l’armée, alors que les agresseurs jouissent toujours de leur liberté. Le tribunal militaire est devenu un outil entre les mains de l’occupant de plus en plus arrogant. Pour un rien, un civil est traduit en cours martiale et déchu de ses droits les plus élémentaires. Au Liban, un peuple est en danger et la communauté internationale est coupable de sa non-assistance. Certain pays, comme la France, en sont conscients et, pour se déculpabiliser, essayent de rejeter la responsabilité sur les dirigeants libanais, eux-mêmes otages, collaborateurs ou bourreaux.
La communauté internationale, et surtout l’Occident, n’ont plus le droit de se dérober. Un crime est en cours et, après la série d’attentats contre toutes les composantes de la souveraineté nationale depuis 2005, la situation atteint aujourd’hui son paroxysme. Et pourtant, depuis septembre 2004, la résolution 1559 du Conseil de Sécurité des Nations Unies exige clairement, en plus du retrait des troupes étrangères, « le désarmement et la dissolution de toutes les milices libanaises et non-libanaises ». En août 2006, la résolution 1701 reprend les closes de la 1559 dont le désarmement des milices. De plus, le Hezbollah est placé sur la liste des organisations terroristes de plusieurs pays dont les Etats Unis, le Royaume-Uni, l’Australie, certains pays européens, six monarchies du Golfe et, depuis le 11 mars 2016, par les Etats de la Ligue arabe.
Il est grand temps que les agents iraniens soient contraints de quitter le territoire libanais avec les éléments afghans et houthis qu’ils y ont introduits. Lorsque le chef du Hezbollah annonce avoir un minimum de 100 000 miliciens prêts à se déchainer contre la population, les instances internationales n’ont plus le droit de faire la sourde-oreille ou de prétendre que le problème du Liban se résume à une affaire de corruption. Ces instances se doivent de prendre des mesures coercitives dans l’urgence afin de protéger les civils, même si cela nécessiterait la mise en application du chapitre 7 de la Charte des Nations Unies.
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