La décision de la procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, d’engager des poursuites contre le député Ziad Hawat en raison de propos qu’il a tenus à son encontre dans une intervention télévisée, a soulevé mardi des réactions indignées dans les milieux parlementaires.

M. Hawat, ainsi que son collègue Georges Okaiss, tous deux membres du bloc de la République forte, ont demandé aux autorités judiciaires de mettre un terme aux pratiques illégales de la juge Aoun.

Dans une déclaration à Ici Beyrouth, M. Okaiss a annoncé que le bloc des Forces Libanaises allait demander la récusation de Ghada Aoun, insistant sur l’importance de la " libre parole des députés, qui est à l’essence de notre régime démocratique ".

Pour sa part, le député Marwan Hamadé a indiqué à Ici Beyrouth que l’article 39 de la Constitution accorde aux députés la liberté de parole, accusant Ghada Aoun de vouloir les en priver. Il a par ailleurs rejeté les tentatives de la procureure de " dicter ses lois, en contravention de la Constitution, au pouvoir législatif, qui émane du vote du peuple ".

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