L'armée israélienne a annoncé mercredi avoir tué lundi dans le nord d'Israël un suspect portant une ceinture explosive, évoquant une possible implication de la formation pro-iranienne, le Hezbollah.
Le suspect, soupçonné de s'être infiltré en Israël depuis le Liban, a été abattu par les forces israéliennes dans le nord du pays alors qu'il portait une ceinture explosive et "nous examinons la possibilité que l'organisation terroriste Hezbollah soit impliquée", a dit l'armée israélienne.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a écourté sa visite à Berlin et devrait être de retour à Tel Aviv jeudi en soirée selon le Jerusalem Post. Lundi matin, une explosion avait eu lieu à Megiddo (à environ 35 km au sud-est de Haïfa), et le gouvernement avait interdit aux médias de publier la moindre information concernant l’incident, toujours selon le média israélien. Le suspect a été interpellé en voiture à l'un des points de passage établis dans le nord d'Israël, près du village de Shlimo, après la détonation.
"Il aurait pu utiliser la ceinture explosive dans la première attaque mais a décidé de ne pas le faire", a déclaré l'armée lors d'un point presse. Et d'ajouter: "Nous supposons qu'il allait commettre une autre attaque terroriste, mais nous ignorons comment (...) Peut-être voulait-il perpétrer une autre attaque terroriste puis se suicider".
D'après l'armée, l'homme soupçonné d'avoir voulu commettre un attentat suicide avait demandé à un conducteur de le prendre à bord de sa voiture pour le ramener vers le nord du territoire, avant d'être interpellé au point de passage. Le conducteur, dont l'identité n'a pas été dévoilée, est actuellement interrogé, a précisé l'armée.
Interrogées par des médias israéliens sur les raisons pour lesquelles Israël ne riposte pas au Hezbollah, des sources de l’armée israélienne ont déclaré que «bien que la plupart des données pointent vers le Hezbollah, l'enquête est encore en cours et il ne serait pas responsable de tirer des conclusions hâtives».
Une tension latente prévaut depuis quelque temps à la frontière libano-israélienne où une série d’incidents sans portée majeure ont eu lieu. Le 5 mars dernier, une patrouille de l’armée israélienne a franchi la Ligne bleue et a été repoussé par une patrouille libanaise. Le lendemain, le Hezbollah avait découvert un matériel d’espionnage côté libanais.
Vendredi dernier, l’armée israélienne avait effectué une tournée d’inspection en dehors des patrouilles de routine au niveau de la frontière de Kfar Kella.
Le suspect, soupçonné de s'être infiltré en Israël depuis le Liban, a été abattu par les forces israéliennes dans le nord du pays alors qu'il portait une ceinture explosive et "nous examinons la possibilité que l'organisation terroriste Hezbollah soit impliquée", a dit l'armée israélienne.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a écourté sa visite à Berlin et devrait être de retour à Tel Aviv jeudi en soirée selon le Jerusalem Post. Lundi matin, une explosion avait eu lieu à Megiddo (à environ 35 km au sud-est de Haïfa), et le gouvernement avait interdit aux médias de publier la moindre information concernant l’incident, toujours selon le média israélien. Le suspect a été interpellé en voiture à l'un des points de passage établis dans le nord d'Israël, près du village de Shlimo, après la détonation.
"Il aurait pu utiliser la ceinture explosive dans la première attaque mais a décidé de ne pas le faire", a déclaré l'armée lors d'un point presse. Et d'ajouter: "Nous supposons qu'il allait commettre une autre attaque terroriste, mais nous ignorons comment (...) Peut-être voulait-il perpétrer une autre attaque terroriste puis se suicider".
D'après l'armée, l'homme soupçonné d'avoir voulu commettre un attentat suicide avait demandé à un conducteur de le prendre à bord de sa voiture pour le ramener vers le nord du territoire, avant d'être interpellé au point de passage. Le conducteur, dont l'identité n'a pas été dévoilée, est actuellement interrogé, a précisé l'armée.
Interrogées par des médias israéliens sur les raisons pour lesquelles Israël ne riposte pas au Hezbollah, des sources de l’armée israélienne ont déclaré que «bien que la plupart des données pointent vers le Hezbollah, l'enquête est encore en cours et il ne serait pas responsable de tirer des conclusions hâtives».
Une tension latente prévaut depuis quelque temps à la frontière libano-israélienne où une série d’incidents sans portée majeure ont eu lieu. Le 5 mars dernier, une patrouille de l’armée israélienne a franchi la Ligne bleue et a été repoussé par une patrouille libanaise. Le lendemain, le Hezbollah avait découvert un matériel d’espionnage côté libanais.
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