L’audition du gouverneur de la banque centrale, Riad Salamé, au Palais de justice, jeudi, a pris fin vers 16h. M. Salamé est reparti après avoir été entendu à titre de témoin, pendant plus de cinq heures, par le premier juge d’instruction de Beyrouth, Charbel Abou Samra, en présence des juges européens, dans le cadre d’une enquête sur sa richesse personnelle. Celle-ci a été ouverte à la suite d’une campagne soutenue, menée contre lui par le Courant patriotique libre (CPL) au double plan local et européen et dans un double objectif: l’écarter de la BDL et lui faire assumer la totale responsabilité des déboires financiers de l’État libanais. L’acharnement de la procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, proche du CPL, contre lui, au mépris des droits les plus élémentaires, en témoigne.
M. Salamé et son équipe de défense, dont un avocat français, sont arrivés dans la matinée au Palais de justice où un important dispositif de sécurité a été établi.
Il a été entendu à titre de témoin. L’audition se poursuivra vendredi. Elle a été interrompue parce que le gouverneur doit présider à 17h une réunion du conseil central de la BDL.
