Les députés Georges Adwan et Salim Sayegh sont revenus sur le dossier du Terminal 2, relatif à la construction d’un nouveau terminal à l’aéroport international de Beyrouth. Ils ont déploré l’illégalité du processus d’attribution du contrat à la Lebanese Air Transport (LAT) sur la base d’un accord de gré à gré.

Au terme de la séance parlementaire des commissions mixtes, qui a été levée mardi après-midi sans qu’aucune loi ne soit votée, le député FL Georges Adwan a déclaré que "la prochaine séance, qui se tiendra mardi prochain, sera consacrée à une étude juridique du dossier". Il a promis aux Libanais "de faire part de l’étude, en vue d’indiquer ce qui est légal, à la lumière des rapports qui seront émis par la Cour des comptes et l’instance des achats publics". Le député du Chouf a également indiqué à cet effet que "la commission des Travaux publics a annoncé la tenue d’une réunion jeudi prochain" et a "appelé la commission de l’Administration et de la Justice à y assister pour étudier le dossier lié à l’aéroport".

Le président de la commission de l’Administration et de la Justice a par ailleurs révélé qu’une série de mesures ont été prises lors de la séance. Au nombre de celles-ci, "un mémorandum adressé par le Premier ministre sortant, Najib Mikati, au ministre sortant des Travaux publics, Ali Hamié, exigeant la suspension des travaux relatifs au Terminal 2".

Quant au député Salim el-Sayegh, il a insisté sur l’importance de respecter les lois et les autorités de contrôle, appelant la classe dirigeante à prioriser les intérêts de l’État au lieu de protéger ceux de certaines sociétés privées. " Le but d’un partenariat entre les secteurs privé et public est de réduire les charges financières imposées à l’État, en acceptant l’offre qui propose le meilleur rapport qualité-prix ".

 

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