Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a insisté mardi sur la nécessité d’élire un président de la République, d’approuver les nominations dans les institutions sensibles et de mener les réformes nécessaires. Il a à cet égard critiqué "certaines parties qui essaient de se dérober à leurs responsabilités en bloquant la présidentielle" et en lui faisant assumer les résultats des "politiques déficientes adoptées au cours des dernières années". "Qu’il soit clair que nous ne cèderons pas face aux calomnies. Les campagnes médiatiques et les attaques personnelles organisées et continues ne réussiront pas à nous faire assumer la responsabilité de l’enfer qu’ils nous ont promis ou à nous décourager", a lancé M. Mikati en allusion au Courant patriotique libre.

Lors d’une allocution prononcée à l’occasion d’un iftar donné par Dar al-aytam al-islamiya, M. Mikati est par ailleurs revenu sur la polémique qui avait éclaté au lendemain de la décision qu’il avait prise de remettre à la nuit du 20 au 21 avril le passage à l’heure d’été, c’est-à-dire à la fin du Ramadan, dénonçant ainsi "un discours confessionnel". "

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