Le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, s’est rendu mardi matin au Centre d’enregistrement des véhicules à Dekouaneh (Mécanique), dans le cadre d’une visite d’inspection après la reprise des activités dans ce département.

Celui-ci avait été contraint de les suspendre à la suite de l’arrestation de plus de 100 fonctionnaires qui avaient trempé dans des affaires de corruption, notamment de détournement de fonds publics. Le travail y a repris le 11 avril, grâce à une intervention du ministère de l’Intérieur qui a affecté à cette fin des agents de l’ordre.

M. Maalaoui a effectué une tournée dans les différents bureaux du centre pour voir comment les agents de l’ordre se sont organisés pour effectuer les formalités requises pour l’enregistrement des véhicules et le contrôle mécanique,  et a constaté que " leur travail s’est nettement amélioré ". Et de souligner que ce centre devrait " devenir un modèle " au sein de l’Administration.

M. Maalaoui a surtout promis " une lutte sérieuse contre la corruption avec le soutien d’une élite d’officiers et d’agents des FSI, au service des citoyens et d’une administration saine ". Il a fait état dans ce cadre d’une coordination avec la magistrature. " Nous serons main dans la main avec les magistrats pour avoir une Administration saine ", a-t-il dit, en précisant que la Chambre de mise en accusation près la cour de cassation planche sur le dossier des fonctionnaires détenus et que les juges sont à l’abri de toutes pressions.

Il a aussi affirmé avoir pris connaissance des doléances des propriétaires de véhicules concernant le flux du travail. " Ils ont parfaitement raison, mais la situation est en train de s’améliorer progressivement, d’autant que nous avons simplifié les formalités et prolongé la validité des permis de conduire ", a précisé le ministre.