Le Hezbollah a lancé vendredi un nouvel appel au dialogue pour parvenir à un consensus autour de la présidentielle. Par la voix de son vice-secrétaire général, cheikh Naïm Qassem, il a estimé que les développements locaux et régionaux favorisent ce consensus. Naïm Qassem faisait allusion au rapprochement saoudo-iranien, aux discussions saoudo-syriennes et aux missions de bons offices menées au Libanais dans une tentative de briser le blocage.

" Nous avons à maintes reprises fait part de notre volonté d’aborder de manière positive les candidatures à la tête de l’État. Aujourd’hui, les choses sont plus claires aux niveaux local et régional ", a-t-il écrit sur son compte Twitter, en appelant les autres blocs parlementaires (de l’opposition) à avancer le nom de leur(s) candidat(s) ". " Nous avions annoncé notre appui à la candidature de Sleiman Frangié (chef des Marada) et nous sommes prêts à des discussions visant à rapprocher les points de vue, afin d’en finir avec le surplace et d’élire un président ", a-t-il dit.