Le 6 mai est la fête des martyrs au Liban. Elle commémore la pendaison de nationalistes libanais sur la place des Canons (aujourd’hui place des Martyrs), le 6 mai 1916 sous les ordres de Jamal Pacha, responsable militaire ottoman. Y sont commémorés également les martyrs de la presse et de la Croix-Rouge. 

Cette occasion a poussé les chefs politiques libanais à réagir ; le chef des Forces libanaises (FL) Samir Geagea a déclaré dans un tweet que le 6 mai est " la fête des martyrs " les " héros face à toutes les occupations ".

Michel Moawad, député de Zghorta et candidat à l’élection présidentielle, a indiqué que " nos martyrs sont notre fierté, ils sont morts en défendant le Liban et sa souveraineté pour consacrer la liberté ". Et de poursuivre: " se désister de ce pour quoi ils se sont battus est un crime envers eux, notre combat se poursuit afin que le Liban demeure libre, éternel, et indépendant, aussi nombreux soient les sacrifices ".

 

De son côté, le député FL de Batroun, Ghayath Yazbeck, a affirmé que " Le Liban des martyrs du 6 mai est l’opposé du Liban de l’attaque du 7 mai " en allusion aux événements du 7 mai 2008, lorsque le Hezbollah a occupé par la force des armes la capitale libanaise. Et à M. Yazbeck de poursuivre : " Ce Liban-là, refuge de la liberté et de l’homme libre, vaincra quelle que soit l’ampleur des dangers et aussi long soit le processus, nous en serons les témoins ".

 

Le député FL du Kesrouan Chawki Daccache a également commémoré les martyrs tombés " pour défendre l’identité, la souveraineté et la liberté ". Et de poursuivre : " Nous nous inclinons devant eux aujourd’hui et tous les jours. Des héros devant chaque occupation ".

 

Le membre du bloc " Renouveau " Fouad Makhzoumi a souligné l’importance de cette commémoration historique des martyrs " ayant affirmé la victoire de leur sang, de leur sacrifice et de leurs principes ayant dessiné le parcours de l’établissement de l’État du Liban unique, uni et indépendant ".

 

D’autres personnalités politiques ont réagi à la journée, tel que le ministre de sortant de la Culture Mohammad Mortada, Hagop Pakradounian, député et secrétaire général du parti arménien Tachnag ou l’ancien député du Courant patriotique libre Amal Abou Zeid.