Les Forces libanaises (FL) ont de nouveau appelé le président de la Chambre, Nabih Berry, à convoquer sans tarder une séance parlementaire pour l’élection d’un président de la République.

Dans un communiqué publié mardi, le bureau de presse des Forces libanaises a interpellé le président de la Chambre sur ce point, en lui rappelant qu’il était de son devoir de convoquer le Parlement pour élire un président de la République. " Le président Berry est le président de la Chambre et non pas de l’opposition. Il est de son devoir de convoquer une séance électorale qui restera ouverte jusqu’à l’élection d’un Président. " peut-on lire dans le communiqué FL.

Selon le bureau de presse FL, M. Berry s’est jusqu’à présent contenté de convocations " pour la forme, alors que dans le fond, ses députés et ceux de ses alliés torpillent les séances par peur de ne pas avoir le résultat escompté pour leur candidat. " Ils ont peur d’être humiliés ", ont observé les FL, reprochant au chef du Parlement, sur un ton incisif, de " ne pas accomplir son devoir et d’outrepasser ses prérogatives en s’érigeant en responsable des loyalistes et de l’opposition ".

" L’opposition est bien en mesure de se débrouiller par elle-même et est tout à fait prête à se rendre à une séance électorale. Ce que fait l’opposition ne regarde nullement le président de la Chambre " peut-on lire dans le communiqué FL.

Le parti de Samir Geagea a expliqué le refus de M. Berry de convoquer une réunion parlementaire par le fait que le tandem Amal-Hezbollah " sait que son candidat à la tête de l’État ne réunira pas le nombre de voix nécessaires à son élection à la tête de l’État ", en allusion au chef des Marada, Sleiman Frangié.

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