Les députés du bloc de la République forte (Forces libanaises), Fadi Karam, Antoine Habchi et Saïd Asmar, ont déclaré, jeudi, que le Parquet n’a toujours mené aucune procédure judiciaire au lendemain du dépôt d’une plainte, contre l’association, Al-Qard al-Hassan (AQAH), en mars dernier.

MM. Karam, Habchi et Asmar accusent AQAH, officiellement enregistrée auprès du ministère de l’Intérieur en tant qu’ONG, de mener des activités qui relèvent normalement d’une institution bancaire. Ils lui reprochent d’entreprendre des actions qui vont à l’encontre du Code de la monnaie et du crédit et des circulaires émises par la Banque du Liban. On rappelle que les trois députés ont déposé, le 2 mars dernier, une note d’information judiciaire devant le Parquet, contre ladite association. D’après eux, ses " activités, qui faciliteraient le blanchiment d’argent et les opérations de financement du terrorisme, exposent le Liban à des sanctions ". Ils ont affirmé suivre le dossier de près, jusqu’à ce que décision soit rendue.

Ce n’est pas la première fois que les activités d’AQAH sont contestées dans les milieux judiciaires. Le 22 avril 2021, les avocats Majd Harb et Elie Kyrillos ont déposé une demande d’ouverture d’une information judiciaire devant la procureure générale du Mont-Liban, Ghada Aoun. Pour motif, la violation des dispositions du Code de la monnaie et du crédit.

Or, Mme Aoun, qui s’est lancée dans une cabale politisée contre les banques " légales " au Liban et qui aujourd’hui a été radiée de la magistrature par une décision du conseil de discipline, n’a jamais donné suite à cette demande.  

Profitant de la dégradation de la situation économique et de l’effondrement du secteur bancaire, la " banque " du Hezbollah multiplie ses succursales sur le territoire libanais, pour une meilleure " expansion ".

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