Soixante-douze points figurent à l’ordre du jour du Conseil des ministres qui doit se tenir vendredi à 15h au Sérail.

Un grand nombre de points se rapportent à des avances du Trésor public pour couvrir les majorations salariales et prestations sociales consenties aux fonctionnaires.

D’autres concernent l’ouverture de lignes de crédit pour financer l’achat de nourriture et de médicaments pour le compte des forces armées et des services de sécurité.

Une révision des taxes perçues par la Sûreté générale, soumise par le ministère de l’Intérieur, figure aussi à l’ordre du jour de la réunion, au cours de laquelle le gouvernement démissionnaire doit examiner une demande singulière du Conseil du développement et de la reconstruction. Le CDR réclame une somme " annuelle de près de 20 millions de dollars pour financer le contrat relatif à l’entretien de l’aéroport de Beyrouth ". Le contrat en question est conclu avec la société MEAS qui, selon le CDR, " doit pouvoir poursuivre sa mission afin d’éviter à l’aéroport les répercussions dangereuses ", d’une éventuelle rupture du contrat.

Un point particulier risque de susciter un débat. Il se rapporte à une demande du ministère de l’Éducation de prolonger les effets de la décision du Conseil des ministres du 8 février 2022, relative à l’enregistrement des enfants syriens nés au Liban et âgés de plus d’un an.

Dans le préambule de la note qu’il a adressée aux ministres sortants, le secrétaire général du Conseil des ministres, Mahmoud Makkiyé, fait état d’un ordre du jour composé de " points fondamentaux, urgents et imminents ".

Or, bon nombre de ces points se rapportent à des voyages de ministres à l’étranger.

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