La secrétaire d’État adjointe américaine aux affaires du Proche-Orient, Barbara Leaf, a affirmé mercredi que les États-Unis travaillaient avec les Européens " pour exhorter le Parlement libanais à remplir son devoir en élisant un président pour le pays ", considérant que " la possibilité d’un effondrement de l’État au Liban persiste ".

Mme. Leaf a annoncé que l’administration Biden envisageait la possibilité d’imposer des sanctions aux responsables libanais en raison de l’absence d’élection d’un président.

Parallèlement, l’ancien secrétaire d’État adjoint américain aux affaires du Proche-Orient, David Schenker, a confirmé les propos de Mme Leaf dans une interview accordée à al-Hadath, dans laquelle il a averti que les coupables de l’impasse politique au Liban en paieraient le prix. " Des sanctions pourraient être envisagées ", a-t-il ajouté.

M. Schenker a également déclaré que " le Hezbollah tente de contraindre la communauté chrétienne à accepter l’ancien ministre et député Sleiman Frangieh comme président ".