Le bureau de presse de l’ancien chef d’État, Michel Aoun, a démenti mercredi les informations publiées dans les médias libanais au lendemain de sa visite à Damas, mardi.

" Les interprétations mensongères au sujet de cette visite se sont multipliées malgré la publication de deux communiqués, côté syrien et côté libanais, portant sur les pourparlers entre les présidents syrien,  Bachar el-Assad, et libanais, Michel Aoun ", peut-on lire dans le démenti.

Le bureau de presse a dénoncé la " Une " de certains médias, qui ont donné à la visite le sens d’une invitation à une " intervention syrienne dans les affaires libanaises ". Selon ces mêmes médias, la visite aurait eu pour but de " demander la médiation syrienne, de renforcer le positionnement du chef du Courant patriotique libre et de débattre des candidats à la présidence ". Hypothèses fausses, comme le confirme le bureau de presse.

Ont également figuré, dans le communiqué, les points suivants :

" Le président Aoun, qui a consacré sa vie à défendre la souveraineté du Liban et qui en a payé le prix, rassure les nouveaux souverainistes qu’il ne fera jamais partie de ceux qui en abuseront et qu’il luttera toujours pour la préserver. Il n’a jamais émis de demande ou requête pouvant servir ses intérêts ou ceux d’autrui. Il n’a jamais non plus requis la médiation de qui que ce soit et que toutes les informations qui vont dans ce sens ne sont que le fruit d’une campagne de dénigration.  En outre, le comble de la désinformation est la tentative de perturber les relations entre le président Aoun et le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, à travers des déclarations selon lesquelles fixer un rendez-vous entre les deux personnalités relève de l’impossible. "