Le député Abdel Rahman Bizri a affirmé mercredi soutenir un troisième candidat (à part le chef des Marada Sleiman Frangié, et l’ancien ministre des Finances Jihad Azour) à la présidence de la République, ajoutant que les pourparlers sont toujours en cours à ce propos. "Nous espérons que le prochain président sera loin des tiraillements politiques", a-t-il poursuivi.

Dans une intervention sur la chaîne locale MTV, M. Bizri a estimé qu’aucune partie politique ne boycottera la séance. "Nous ne nous associerons pas aux tentatives de provoquer un défaut de quorum, à la séance électorale (du 14 juin), quel qu’en soit le résultat" a-t-il précisé.

Le député a soutenu par ailleurs qu’il fallait abandonner le principe du gouvernement d’union nationale pour ne pas tomber dans le système du "partage du gâteau", ajoutant que le système politique libanais est parlementaire et qu’il y a de nombreux candidats sunnites à même de former le prochain gouvernement.

En réponse à une question sur la visite de l’ancien président Michel  Aoun en Syrie, M. Bizri a souligné que les résultats " en seront visibles prochainement ".

Lundi, il avait confié que les députés de Saïda-Jezzine (Abdel Rahman Bizri, Oussama Saad et Charbel Massaad) ne voteraient pour aucun des deux candidats en lice.