Trois membres du Congrès américain, qui coprésident le Caucus de l’amitié américano-libanaise, ont adressé une lettre au secrétaire d’État Antony Blinken, dans laquelle ils expriment leurs inquiétudes quant à la vacance présidentielle au Liban. Celle-ci dure depuis la fin du sexennat de Michel Aoun, le 30 octobre 2022.

À la veille de la douzième séance parlementaire du 14 juin, les trois membres du congrès ont souligné la nécessité de sortir de l’impasse et de permettre au Liban d’aller de l’avant. "Il est temps que ceux qui cherchent à saper le processus parlementaire, à bloquer les séances électorales ouvertes et à empêcher la tenue de plusieurs tours de scrutin, soit de dénouer l’impasse et de permettre au pays d’aller de l’avant, soit de répondre de leurs actes", lit-on dans le document.

"L’incapacité à choisir un président s’inscrit dans le contexte de ce que la Banque mondiale estime être l’un des pires effondrements économiques depuis 1850", ont déploré les signataires de la lettre Darrell Issa, Darrin LaHood et Debbie Dingell, notant que plus de 75% de la population se trouvent depuis la crise financière de 2019 au-dessous du seuil de pauvreté.

"Les États-Unis ont intérêt à ce que le Liban soit stable et indépendant, ont poursuivi les membres du congrès. Malheureusement, la vacance présidentielle fait obstacle à cette coopération. Si les dirigeants du Parlement et d’autres élites politiques ne sont pas en mesure de respecter la Constitution libanaise, de maintenir le quorum et de permettre la tenue de plusieurs tours du scrutin nécessaires à l’élection d’un président, les États-Unis ainsi que leurs partenaires et alliés dans la région doivent envisager des mesures plus sérieuses."

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