" L’incident récent dans l’une des garderies au Liban a révélé de graves lacunes dans les mécanismes de contrôle ", a déclaré lundi la présidente de la commission parlementaire de la Mère et de l’Enfant Inaya Ezzedine, à l’issue d’une réunion consacrée à la question des garderies au Liban de la commission. Elle a également affirmé que " certaines garderies agréées ne répondent pas aux normes requises ".

" Le secteur de la prise en charge des enfants souffre de problèmes techniques et structurels, notamment le manque de coordination entre les parties concernées pour la délivrance des licences et l’établissement des normes de qualité et de sécurité ", a-t-elle ajouté.

" La profession est non réglementée et les travailleuses opèrent de manière informelle, avec des salaires bas et sans aucune protection sociale ou sécurité d’emploi ", a souligné Inaya Ezzedine.

Elle a également expliqué que de nombreux travailleurs et travailleuses dans le secteur manquent de compétences nécessaires du fait de lacunes dans les programmes académiques et professionnels.

La députée a, de ce fait, souligné la nécessité de l’établissement d’une stratégie et d’un plan national visant à revoir les stratégies du secteur en question notant qu’il est crucial pour l’autonomie économique des femmes considérant que " leur travail n’est plus un luxe " désormais.

La présidente de la commission a également appelé à mettre en œuvre la décision du ministère de la Santé d’installer des caméras dans toutes les garderies et de procéder à des inspections sans préavis, tout en établissant de nouvelles normes de qualité adaptées à la santé physique et mentale des enfants.

La réunion a eu lieu en présence des ministres sortants de la Santé publique et des Affaires sociales, Firas Abiad et Hector Hajjar, ainsi que des représentants du ministère de la Justice, de l’UNICEF, de l’UNESCO et des représentants d’associations pour la protection des enfants.

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