Le bloc du " Renouveau " a assuré son " rejet ferme de la nomination d’un gouverneur de la Banque du Liban par un gouvernement d’expédition des affaires courantes, en l’absence du président de la République ", estimant qu’elle est " anticonstitutionnelle. "

Dans un communiqué publié mercredi en fin de journée, le bloc a souligné " qu’il s’agit d’un empiètement flagrant sur les pouvoirs du président de la République "  et que cela " porte atteinte aux fondements du partenariat national ", d’autant plus que " la Constitution prévoit, que le gouverneur désigné prête le serment constitutionnel devant le président de la République, avant de prendre ses fonctions, ce qui n’arrivera pas à cause de la vacance présidentielle imposée au Liban, par la Moumanaa (Hezbollah et ses alliés) ".

Dans le contexte, le bloc a souligné qu' "en l’absence du président de la République, la solution réside dans une administration provisoire de BDL, conformément au Code de la monnaie et du crédit, par le premier vice-gouverneur, qui assumera ces fonctions, en cas de vacance de poste.

Moawad à Dimane

Par ailleurs, le député Michel Moawad, membre du Renouveau, s’est rendu à Dimane, ou il s’est entretenu avec le patriarche maronite, Béchara Raï.

Au terme de sa visite, M. Moawad a réitéré son refus total de la nomination d’un nouveau gouverneur à la tête de la BDL et a estimé que " la seule solution pour remettre de l’ordre dans l’État, réside dans l’élection d’un président de la République. " Il a souligné à cet égard que " les faux dialogues auxquels l’axe obstructionniste appelle, ne visent  pas à construire un État souverain doté d’institutions efficaces, ni à s’occuper des affaires des citoyens, mais plutôt à normaliser avec le vide pour imposer un président de la République soumis à leur dictat. "

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