Trois ans après l’explosion survenue au port de Beyrouth, trois familles de victimes veulent vivre leur deuil différemment. Elles célèbrent la vie de leurs enfants disparus en créant trois associations caritatives.

L’Association Elias Khoury aspire à réaliser le rêve du jeune Élias qui, à 15 ans, voulait devenir architecte.

La Fondation Krystel el-Adem s’engage en faveur de l’éducation des jeunes vulnérables, perpétuant ainsi les actes philanthropiques de Krystel.

Enfin, la Fondation Gaïa Fodoulian donne une voix à ceux qui n’en ont pas. Elle abrite des chiens abandonnés pour rendre hommage à Gaïa qui défendait les droits des animaux.

En dépit du deuil, ces familles réinventent leur rapport à la tragédie au moyen de gestes altruistes – pierre angulaire du devoir de mémoire.