L’Arabie saoudite et le Koweït ont appelé leurs ressortissants au Liban à s’éloigner des régions qui connaissent des troubles sécuritaires. Ryad a également demandé aux Saoudiens qui se trouvent

au Liban de " quitter rapidement le pays ". Ces appels interviennent une semaine après le début des affrontements meurtriers dans le camp palestinien de Aïn el-Héloué entre le Fateh (dirigé par le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas) et des groupuscules islamistes.

Dans les détails, l’ambassade d’Arabie saoudite à Beyrouth a demandé aux ressortissants saoudiens " de ne pas s’approcher des zones qui connaissent des conflits armés ". Dans un tweet, elle les a également appelés à "quitter rapidement le territoire libanais, et respecter la décision interdisant aux Saoudiens de se rendre au Liban ".

Elle a demandé aux citoyens saoudiens de la contacter en cas d’urgence sur les numéros suivants : 009611762711, 009611762722, 0096178803388, 0096176026555 et 00966920033334.

De son côté, l’ambassade koweïtienne à Beyrouth a appelé les ressortissants de son pays " à faire preuve de prudence, à s’éloigner des zones de troubles dans certaines régions et à respecter les instructions émises par les autorités locales compétentes ".

Elle a ajouté que les citoyens peuvent la contacter pour toute demande de renseignements sur le numéro d’urgence: 0096171171441.

“Avertissement partiel”allemand

De son côté, le ministère allemand des Affaires étrangères a actualisé, sur son site internet, la section " avertissement partiel " pour les voyages à destination du Liban. Il a notamment indiqué : " Dans le camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Héloué, à l’extrémité sud de la ville de Saïda, des affrontements armés ont lieu depuis le 30 juillet 2023, faisant plusieurs morts. La chute de projectiles a également fait des blessés et endommagé des bâtiments à l’extérieur du camp de réfugiés, par exemple dans le centre-ville de Saïda ".

Le ministère a appelé les ressortissants allemands à s’inscrire sur la liste de prévention des risques, à respecter l’avertissement partiel de voyage (qui ajoute les camps palestiniens à la liste qui comprenait déjà, notamment, des régions dans la Békaa, la banlieue-sud, la frontière avec Israël et Tripoli) et à éviter les rassemblements.