Jeudi, en début de matinée, le calme régnait à Beyrouth et dans l’ensemble des régions périphériques libanaises dans le cadre de la … " Journée de la colère " lancée à l’aube à l’appel des syndicats des transports routiers et de la CGTL. Les principaux axes routiers ainsi que les entrées de la capitale et des grandes villes du pays ont été fermés à la circulation au moyen de véhicules stationnés au milieu de la chaussée. L’activité dans les différents secteurs est de ce fait paralysé ; les banques, les écoles et les universités ainsi que la plupart des établissements commerciaux dans les grandes villes sont notamment fermés, mais aucun incident n’était signalé en début de matinée.

Des rumeurs avaient circulé ces dernières 48 heures faisant état de troubles qui risquaient d’être orchestrés par certaines factions politiques dans le cadre de l’escalade à laquelle elles se livrent à plus d’un niveau. Mercredi soir, des activistes avaient tenté de s’attaquer à la Banque du Liban, à Beyrouth, en prenant prétexte du malaise social grandissant.