Un groupe d’hommes a attaqué le bar Om mercredi soir dans le quartier de Mar Mikhaël de Beyrouth, lors d’un spectacle de Drag Queens. Ces derniers ont insulté et empêché les personnes présentes de quitter les lieux.

Selon les informations rapportées sur les réseaux sociaux, il s’agissait de membres appartenant à " Jnoud el-Rab " (Les soldats du Seigneur), un groupe formé de jeunes habitants d’Achrafieh, rassemblés autour d’une foi commune.

À peine l’incident terminé, les détracteurs du PDG de la SGBL, Antoun Sehnaoui, l’ont aussitôt accusé d’être le commanditaire de ce groupe et à l’origine de cette escarmouche. Pris systématiquement pour cible depuis plusieurs mois, sur les plans médiatique et politique, M. Sehnaoui a annoncé jeudi vouloir s’en remettre à la justice pour mettre un terme aux innombrables campagnes orchestrées contre lui.

" Nous nions les fausses accusations qui nous sont adressées et nous nous réservons le droit de poursuivre toutes les personnes et les entités qui fabriquent et diffusent ces informations fallacieuses qui sont contraires à la réalité et à la loi, " a-t-il écrit dans un communiqué publié jeudi. " Nous rejetons catégoriquement cette nouvelle campagne diffamatoire, montée de toutes pièces et menée par des personnes et des entités dont les affiliations sont connues et dont le seul but est de nuire à notre réputation, de nous causer du tort et de nous infliger un préjudice moral et matériel grave. Ces actions prouvent l’existence d’intentions néfastes à notre encontre et ne peuvent s’inscrire que dans le cadre de campagnes menées à des fins qui ne sont plus un secret pour personne, en nous associant à des groupes ou à des rassemblements avec lesquels nous n’avons absolument rien à voir, " a-t-il poursuivi.

M. Sehnaoui a également insisté sur son attachement le plus total et le plus absolu aux libertés fondamentales et publiques " qui constituent l’un des fondements les plus importants du Liban ainsi que la raison d’être du pays ; d’autant qu’il se bat en leur faveur. " Nous condamnons fermement l’agression survenue la nuit dernière dans la région de Gemmayzé – Mar Mikhaël, tout comme nous condamnons toute atteinte aux libertés publiques ou individuelles, quels qu’en soient les motifs et les prétextes. Tout acte de violation ou d’agression doit être placé entre les mains des autorités judiciaires et des forces de sécurité, qui sont les seules responsables de l’application des lois, de la sécurité et de la protection des libertés. "