En réaction à l’arrestation de l’un des deux jeunes hommes par les services de renseignements, "des amis à ces hommes se sont rassemblés devant l’hôpital", lançant des insultes et "tirant même en direction des urgences".

Dénonçant ces incidents récurrents, les Makassed ont appelé "les forces de sécurité à protéger cette institution qui offre des services médicaux aux habitants de la région et des alentours, tout en aidant les patients démunis". Précisant que "l’hôpital Makassed n’a jamais retenu un patient qui ne s’est acquitté des sommes dues à l’hôpital que s’il était aisé", l’association a mis en garde contre la fermeture de l’hôpital, "puisqu’il sera dans l’incapacité de payer les salaires des employés et les sommes qu’il doit aux fournisseurs, ce qui prive la région d’un établissement hospitalier vers lequel se diriger". "Dans une étape ultérieure, les écoles des Makassed seront également fermées dans cette région", a conclu l’association.