L’ambassadrice américaine à Beyrouth, Dorothy Shea, a fait part samedi de "sa fierté d’avoir été témoin de l’accord de délimitation des frontières maritimes entre le Liban et Israël".

Dans un entretien accordé au quotidien Al-Sharq al-Awsat, la diplomate américaine, qui est sur le départ pour représenter son pays aux Nations unies, a affirmé, en commentant l’initiative de son équipe, "Meet the Artist", que "l’art et la culture sont des moyens de survie, pas un luxe". Et l’ambassadrice de poursuivre: "J’ai entendu une préoccupation commune parmi les artistes: que pouvons-nous faire pour la communauté artistique libanaise en ces temps difficiles pour faire une différence? L’initiative a réussi à inspirer et à susciter des ambitions chez les générations montantes. Elle a également contribué de manière significative à alléger les conditions difficiles auxquelles est confrontée la communauté artistique libanaise."

Elle a par ailleurs indiqué que le budget culturel alloué au Liban par Washington n’est que d’un million de dollars, et "n’est pas dépensé de manière aléatoire, mais à travers des initiatives qui ont un impact sur la vie des gens, comme une collaboration avec des organisations s’occupant d’enfants défavorisés qui s’intéressent à la musique, leur assurant des musiciens américains pour leur donner des cours".

Elle a également mis en avant les efforts de l’ambassade pour réhabiliter et restaurer des sites archéologiques, notamment le palais de Beiteddine et le château de Mseilha, ainsi que son soutien aux organisations impliquées dans la protection des bâtiments de Beyrouth contre les séismes. Tout cela, a-t-elle souligné, découle de l’intérêt de Washington pour le Liban et de la vision stratégique de l’administration américaine pour le pays et de son désir d’aider les organisations et les municipalités à préserver le patrimoine culturel – tant les sites archéologiques que les traditions et les arts.